
La faune du Spitzberg
Familiarisez-vous avec le renne et le morse du Spitzberg
La faune du Spitzberg est adaptée, résistante et abondante. La chance d’observer la faune arctique sur l’archipel norvégien du Spitzberg est une expérience inoubliable. Familiarisez-vous avec le renne, le morse et l’ours polaire du Spitzberg !
Les animaux sauvages vivent dans des conditions extrêmes et doivent faire face au froid et à l’obscurité
Bienvenue au paradis de la faune sauvage ! Les îles à la fois isolées et accessibles du Spitzberg sont uniques au monde. À mi-chemin entre la Norvège et le pôle Nord, elles foisonnent d’une vie sauvage qui a su s’adapter aux conditions extrêmes, notamment aux hivers sombres et enneigés. L’ours polaire et le morse font partie des nombreuses espèces que vous pourriez apercevoir lors de votre expédition avec Hurtigruten.
Le roi de la banquise – l’ours polaire du Spitzberg
Un titre de roi de l’Arctique amplement mérité. L’archipel du Spitzberg compte environ 3 000 ours polaires, plus nombreux que les humains vivant sur place, et probablement l’une des concentrations les plus élevées sur Terre. Les ours polaires sont des animaux solitaires, qui ne vivent ni en colonie, ni sur un territoire fixe. Ils vagabondent là où ils espèrent trouver de la nourriture. Seules les femelles gravides utilisent des tanières en hiver et uniquement lorsqu’elles attendent une portée. Familiarisez-vous avec le roi de la banquise, l’ours polaire !
Aurons-nous la chance d’observer des ours polaires lors de notre croisière d’expédition au Spitzberg ?
Lors d’une expédition prévue pendant votre croisière au Spitzberg, nous attendrons patiemment, plein d’espoir et les yeux rivés sur nos jumelles. L’excitation est palpable lorsque nous sillonnons le Haut-Arctique. Notre chance d’observer un ours polaire augmente lorsque l’animal marin se trouve à proximité de l’eau, ou même dans la mer. Il est possible que l’ours polaire utilise des blocs de glace à la dérive comme plateformes pour plonger. Très rarement, des baleines ou morses morts dérivent jusqu’aux plages du Spitzberg. Ces carcasses attirent des animaux sauvages variés, y compris des ours polaires.
Nous ne pouvons garantir d’observer des ours polaires, mais nous saisissons toutes les opportunités de ces étendues polaires. Nos expéditions sont dictées par les éléments, nous nous hâtons de débarquer dans les lieux où nos chances sont les meilleures et faisons tout notre possible pour vous permettre d’approcher la faune sauvage. Lorsque tous nos sens sont en alerte à la recherche de l’ours polaire, nous avons encore plus de chances d’observer d’autres animaux sauvages, notamment des oiseaux ou d’autres mammifères marins.
Le morse du Spitzberg
Le morse est protégé depuis 1952, date à laquelle la population décimée ne s’élevait plus qu’à quelques individus. Depuis, la population a prospéré et plusieurs colonies sont à présent disséminées sur l’ensemble de l’archipel.
Verrons-nous un morse pendant notre croisière au Spitzberg ?
Il est idéal d’observer ces animaux dodus depuis le navire, lorsqu’ils sont rassemblés sur des blocs de glace, ou bien depuis la terre ferme, à proximité de lieux de rassemblement de ces animaux. Lorsque l’on connaît le mode d’alimentation du morse, il est possible d’identifier la localisation probable des lieux de rassemblement. Les morses plongent en eau peu profonde à la recherche de la faune benthique, cachée dans les fonds sédimentaires. Ils utilisent leurs moustaches hyper-sensibles afin de localiser les crustacés et mollusques, puis aspirent cette nourriture dans leur gueule en exerçant une pression.
Les habitats parfaits du morse vont des plages en pente douce à des zones peu profondes plus vastes. Les débarquements à proximité des colonies mettent tous les sens en éveil (notamment l’odorat). Comme pour toutes les expéditions dans des destinations reculées, l’observation de morses n’est pas garantie, mais nous en rencontrons souvent lors de nos croisières au Spitzberg.
Le renne du Svalbard
Le renne du Spitzberg est une sous-espèce plus menue, dotée de pattes plus courtes et d’une tête relativement petite et arrondie. La fourrure du renne change de couleur en fonction des saisons. En été, sa fourrure est plus foncée, brune sur le dessus et claire sur le ventre. En été, sa fourrure s’éclaircit et devient presque grise ou blanc-jaune. Le renne du Spitzberg est, comme les autres animaux de la région, adapté à son climat froid et sombre. Lorsque l’accès à la nourriture est limité en hiver, son corps est extrêmement bien adapté à l’utilisation de ses propres réserves, tandis que son épaisse fourrure assure une isolation efficace contre le froid glacial et le vent.
Est-il possible d’apercevoir le renne du Spitzberg lors d’une croisière dans la région ?
Les rennes du Spitzberg se déplacent souvent par petits groupes de 2 à 4 individus, mais en hiver, ces petits groupes ont tendance à se réunir pour se tenir chaud et se nourrir dans les bonnes zones d’alimentation. Les rennes du Spitzberg se trouvent partout dans l’archipel, principalement sur les parties non glacées. C’est à Nordenskiöld Land, Edgeøya et l’île de Barents que l’on trouve les plus fortes densités de cet animal. Le renne peut parfois se montrer curieux et s’approcher de vous à moins de 10 mètres.
Qu'en est-il des morses ?
Depuis la protection du morse en 1952, la population de morses du Svalbard s'est très largement développée et dispersée dans tout l'archipel.
Il est préférable d'observer ces mammifères depuis le navire lorsque qu'ils sont réfugiés sur des plaques de glace, ou à partir du rivage, à proximité des zones de halage bien établies. Nos équipes d'expédition connaissent leur mode d'alimentation et peuvent donc identifier les endroits où débarquer. Les morses sont des plongeurs peu profonds qui se nourrissent de la faune benthique qui se cache dans les sédiments au fond de l'eau. Pour localiser ces mollusques et crustacés, les morses utilisent leurs moustaches hyper-sensibles puis aspirent la nourriture dans leur bouche par pression.
Les habitats idéaux pour les morses vont des plages en pente douce aux grandes zones peu profondes. Débarquer près des colonies est une expérience pour tous les sens (en particulier l’odorat). Comme pour toutes les expéditions vers des destinations lointaines, l'observation des morses n'est pas garantie, mais nous voyons souvent des morses en croisière dans le Spitsberg.